VISIBLE / INVISIBLE
dirigé par
Nicolas DORVAL-BORY
et
Guillaume RAMILLIEN
Polygone, 16x24cm, 447p., illus., 29€ (français/anglais)
Face à l’urgence écologique de nouvelles architectures sont en train d’émerger en Île-de-France, sur tout le territoire mais aussi partout dans le monde. Pour les inventer, leurs auteurs s’interrogent sur ce qui est à la source de l’architecture en développant de nouveaux langages oscillants ainsi entre architecture visible et invisible.
Si un terroir peut être défini comme la rencontre d’un sol, d’un climat et de savoir-faire, l’architecture est de façon similaire la mise en forme, au travers d’une culture particulière, de matières et de climats intérieurs, des ressources visibles et invisibles.
En 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui « arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes : construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique.
Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, l’exposition VISIBLE, INVISIBLE interroge les formes architecturales contemporaines qui peuvent naître de cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique.