0

LUTTER POUR LA CITÉ

20.00

LUTTER POUR LA CITÉ
Habitant-es face à la démolition urbaine

La dernière lettre, 18,5x24cm, 224p., illus., broché, 20€

*** RENCONTRE LE VENDREDI 9 JUIN À 19H30 CHEZ VOLUME ***

Lutter pour la cité. Habitant.es face à la démolition urbaine a pour point de départ la mobilisation de locataires, et notamment de quatre femmes, contre la destruction de leur cité qui leur est annoncée en 2015. On est à dans le Val-de-Marne, à Fresnes, aux Groux. La vie qu'on mène dans cette petite cité, titre de la première partie du livre, est d’abord racontée à la première personne par ces habitantes et d’autres : une vie et une cité que les politiques de démolition brutalisent et attaquent. La deuxième partie intitulée Décider pour nous même, chronique sept ans de lutte pour garder sa cité et plus encore sa dignité : quinze épisodes et presque autant d’outils qui construisent un véritable manuel de lutte utile à celles et ceux qui se voient imposer une « rénovation » (!) urbaine : l’expérience d’une association comme APPUII est ici mobilisée pour montrer comment produire une contre-enquête et un contre-projet avec des habitant.es, solliciter l’expertise d’étudiant.es et d’enseignant.es-chercheur.es, etc. La troisième partie, Prendre soin, bâtir avec, dépasse la critique de la « rénovation urbaine » à la française pour explorer des alternatives architecturales, sociales et politiques en France et à l’étranger. C’est un plaidoyer pour des réhabilitations soucieuses de ce qui est déjà là, dans lequel se retrouvent les architectes Lucien Kroll, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal (qui nous a accordé un long entretien) et Sophie Ricard ; c’est aussi un rappel d’ordre politique de Vienne la Rouge ou des SAAL de la Révolution portugaise de 1974 ; et c’est enfin un regard vers des initiatives citoyennes ou de professionnel.les en rupture avec la production conventionnelle. Autant de pistes qui esquissent d’autres façons de faire la ville, avec ceux et celles qui l’habitent.

Le livre est signé collectivement l’introduction s’en explique, par Renaissance des Groux (une association d’habitant·es de la cité des Groux), Appuii (une association qui accompagne depuis 2012 des collectifs mobilisés contre les projets urbains qu’on leur impose et entend proposer des alternatives) et le Collectif Tenaces (composé de membres des Éditions de la dernière Lettre).