L'EXTASE DE LA MODIFICATION
Vittorio Gregotti, le territoire de l'architecture
de Jacques BOULET
As Found Editions, 12x21cm, 48p, 10€
1966 est une année importante dans l’histoire des théories architecturales. L’émulation intellectuelle à Milan est alors à son comble : philosophes, écrivains, artistes et architectes croisent leurs savoirs et produisent une œuvre collective parmi les plus influentes de la seconde moitié du XXe siècle. C’est au contact de cette génération talentueuse, dont il fait partie, que Vittorio Gregotti écrira son livre le plus connu : Le territoire de l’architecture. Un texte important, savant, mais aussi difficile, fragmenté, et rendu presque inaccessible au lecteur français par l’insuffisance de sa seule traduction. Jacques Boulet, transposant en architecture un statut du texte que l’historien de l’art Julius von Schlosser définissait par Kunstlitteratur, nous en livre ici, en hommage à Vittorio Gregotti, une lecture utile en “opera aperta”, écrite en 2000 et non publiée, qui pose l’hypothèse, chez l’architecte italien, d’une écriture analogue à la projetation.