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SAISIR L'EMPREINTE DE LA VILLE - L’INSTITUT DE LA TRANSITION FONCIÈRE

10.00

SAISIR L'EMPREINTE DE LA VILLE

de

Sur Mesure & L’institut de la Transition Foncière

Sur-Mesure, 12x19cm, 78p., illus., broché, 10€

SAISIR L'EMPREINTE DE LA VILLE restitue un cycle de huit contributions qui viennent nouer un dialogue pluridisciplinaire autour des enjeux de connaissance, de représentation et de gouvernance des sols.

« Il y a toujours eu des fous pour dilapider les sols, et des sages qui savaient les conserver », disait André Siegfried en 1949. Ce petit livre est une visite faite à quelques-uns de ces sages qui cherchent, à leur mesure, à mieux les conserver, qu’ils soient élus locaux, scientifiques, commis d’État, urbanistes.' Jean GUIONY, Président de l'Institut de la transition foncière



Selon le mythe de la fondation de Rome, Romulus commença par tracer le pomerium, une limite originelle séparant la ville de ses alentours. Est-ce là la première division parcellaire ? Un acte de naissance pour certaines de nos questions foncières ? L’histoire est tout de même séduisante… Sûrement plus que celle de la Loi d’orientation foncière, la LOF, qui jeta pourtant les bases, dès 1967, de la planification à la française et d’un document au nom tristement évocateur : le plan d’occupation des sols.
En effet, depuis cette date, il a davantage été question d’occupation de l’espace par l’urbanisation que de sols au cours de l’élaboration de ces documents de planification comme, plus largement, des pratiques de l’aménagement du territoire. Toute la géométrique poésie du cadastre, mêlant terroir et généalogie, arbitrairement bariolée tel un vulgaire patchwork ! La question des sols est pourtant primordiale dans cette compréhension des enjeux du foncier, dont l’étymologie relative à un « fonds de terre » renvoie directement à la profondeur de la notion.
Aujourd'hui, l’actualité législative visant le zéro artificialisation nette à l’horizon 2050 nous oblige, plus fermement, à prendre à bras le corps des problématiques souvent identifiées il y a longtemps. Au-delà des réponses issues des guides et manuels du prêt-à-penser d’un urbanisme de salon, il s’agit plus largement de réévaluer la question foncière par une lecture transversale des enjeux de transition.
Créée en janvier 2023, l'Institut de la Transition Foncière est une association loi 1901, fondée à l’initiative d’acteurs publics et privés, ayant pour objectif de réunir une filière autour de la transition foncière. Il s’agit de replacer la préservation des sols vivants au centre des activités économiques et sociales, aussi bien dans le secteur de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et la construction, que dans le secteur agricole et dans la société civile, et de devenir un lieu de coordination et de réflexion autour de cette question au niveau local, national et européen.

Avec les contributions de :
Michel AMAND, Directeur de la Protection des sols au sein du Service public de Wallonie
Frédérique AÏT-TOUATI, metteure en scène et historienne des sciences
Christophe BAZILE, Maire de Montbrison et Président de Loire Forez Agglomération
Sacha CZERTOK & Jules PETER-JAN, consultants chez Acadie
Jérôme GAILLARDET, géochimiste, professeur à l'Institut de physique du globe de Paris
Hélène PESKINE, architecte et urbaniste générale de l'État, Directrice générale adjointe du Cerema
Stéphane RAFFALLI, Maire socialiste de Ris-Orangis
Marion WALLER, urbaniste et philosophe, Directrice générale du Pavillon de l'Arsenal