LES HESPÉRIDES
de
Jean-Louis VIOLEAU
B2, 10x15cm, 142p., illus., 15€
« Aujourd'hui naît toujours d'hier » : il n'existe guère de sentence plus post-moderne. Il subsiste pourtant bel et bien un trou noir dans l'histoire de l'architecture récente, celle de la fin du XXe siècle, qui correspond précisément à l'affirmation d'une architecture « post-moderne ». Lui furent longtemps préférées en France d'euphémisantes seconde modernité, modernité douce ou « succession du Mouvement moderne ». D'autres auront audacieusement tenté le « baroque moderne », préférant louvoyer à l'heure où chacun était sommé de s'authentifier. « Haussmannien contemporain » ou « moderne classique » auraient certes pu faire l'affaire. Mais pourquoi lapidairement assimiler ainsi le post-modernisme à la Place du Tertre de l'architecture ?