DU DROIT DE DÉAMBULER
texte de Sarah VANUXEM
photographies de Geoffroy MATHIEU
Éditions Wildproject, 13,2x19,9cm, 232p., illus., broché, 24€
*** Rencontre avec Sarah VANUXEM et Geoffroy MATHIEU chez VOLUME le jeudi 22 mai à 19h30 ***
Faut-il concevoir le droit comme un enclos, ou comme un espace partagé ?
Quiconque tente aujourd'hui de traverser la Méditerranée ou simplement de voyager à pied, à vélo ou à cheval le constatera: le territoire se ferme, tant sous l'effet de son aménagement physique que de la loi.
Cette situation contemporaine s'inscrit dans une tendance qui a déjà plusieurs siècles. Depuis l'aube de la modernité, et surtout depuis 1789, le droit de vagabonder et de subsister librement sur le territoire, criminalisé comme vagabondage, a été de plus en plus combattu.
La notion même du droit - nomos en grec -, qui renvoie à un espace de pâturage, a été interprétée à l'époque moderne comme enclos. Mais il est tout aussi légitime de le concevoir comme espace partagé, commun.
D'un point de vue politique, écologique et éthique, il est donc vital de retrouver un monde poreux et traversable, tant pour les humains que pour les autres êtres vivants.
Sous l'égide du dieu Hermès, ce recueil nous emmène sur le GR2013 à Marseille, dans la ville de Rome, dans les bourgs et campagnes médiévaux... - en écho à un essai photographique de Geoffroy MATHIEU.